Martin Graff über eine ungewöhnliche deutsch-französische Reise

Literatur hat immer was mit Grenzen zu tun. La Buchmesse de Francfort beweist es chaque année. Des millions de mots fliegen jährlich an den Main, aus aller Herren Länder. Le lecteur n’a que l’embarras du choix, die Qual der Wahl, pour choisir les mots, mit denen er geistig auf Reisen gehen wird. Une telle foire gibt es nicht in Frankreich, qui se vante pourtant d’être le Royaume des Lettres. Oma Caroline revient de Sigmaringen où le Prinz von Hohenzollern l’avait invité à un concert privé im Schloss qui surplombe le Danube. Elle y a rencontré Gabriele Loges. Son Romandébut va sortir à Francfort. Le titre de son roman liest sich wie eine Fahrkarte: "Paris, Sigmaringen", mais le sous-titre intrigue: "oder die Freiheit der Amalie Zephryrine von Hohenzollern". Avant même d’éteindre le moteur de la Rolls-Royce, befiehlt mir Oma: "Ta prochaine lecture! Obligatoire. Morgen früh liest Du mir deine Rezension."

Ma grand-mère weiß ganz genau, dass mich die Stadt an der Donau nicht kalt lässt, tout simplement parce que j’ai souvent visité le fleuve des frontières von der Quelle bei Furtwangen bis zum Schwarzen Meer. J’ai dévoré le livre en une nuit. Gabriele Loges schafft es, die kleinen Geschichten in die große Weltgeschichte einzubauen, ohne dass wir den Faden verlieren. Amalie, die in Paris geborene Salm-Kyrburt, wurde von den Familien ausgesucht. Elle épousa le prince Anton Aloys von Hohenzollern et se retrouva coincée dans le château de Sigmaringen, loin de son éducation parisienne. Après la naissance de son fils Karl, floh die Prinzessin in Männerkleidung, seule, nach Paris. Elle traversa l’histoire de France et des Allemagnes, zunächst unbekümmert, dann vom Schicksal getroffen, lorsque son frère Friedrich, bien qu’Allemand francophile, se retrouva enthauptet par la guillotine, l’arme de la Terreur révolutionnaire. La belle Amalie ne revit son mari et son fils Charles que bien des années plus tard. Ihr Mann verzieh ihr jamais ihre Flucht und teilte nie wieder das Schlafzimmer lorsqu’elle revint à Sigmaringen. Elle se retrouva im kleinen Schlösschen von Inzighofen, à quelques kilomètres du château. Pourtant Amélie, une amie de Joséphine, la première femme de Napoléon, hatte das Haus Sigmaringen sozusagen gerettet. 

Le livre est également une histoire de l’Europe jusqu’à nos jours. Im Sommer 1944 war Sigmaringen kurz die Hauptstadt Frankreichs, als Maréchal Pétain und seine Regierung ins Schloss einzogen. Parallèlement Gabrielle décrit sa relation avec Pierre, un Français rencontré à Sigmaringen, lors d’un échange de jeunes. Elle le retrouve à Paris, als sie sich auf die Spurensuche der Amalie von Hohenzollern macht.Oma hatte recht:"Obligatoire!"À plus!

– Gabriele Loges: Paris, Sigmaringen: oder Die Freiheit der Amalie Zephyrine von Hohenzollern. Klöpfer & Meyer, Tübingen 2013. 302 Seiten, 22 Euro.